Après un an de coanimation de La Poule aux œufs d’or, Julie Houle et Sébastien Benoit ont fait le plein de moments drôles et touchants. Je les ai rencontrés dans les studios de TVA, tout juste après l’enregistrement d’une émission. On pouvait toujours ressentir leur énergie contagieuse en studio, même une fois les projecteurs éteints. Ils se sont ouverts avec générosité et bonne humeur pour répondre à mes questions.
Qu’est-ce que les téléspectateurs ignorent à propos de La Poule selon vous?
Julie Houle : Personne ne sait où est le gros lot. Ni les gens de Loto-Québec, ni les coanimateurs, personne! Quand j’ouvre l’enveloppe, je vois la barre du T de GROS LOT et, puisque ce n’est pas un zéro pour identifier un montant, je le sais, mais seulement quelques secondes avant d’annoncer la bonne nouvelle!
Sébastien Benoit : La réalisation de l’émission se fait grâce au travail d’une grosse équipe! En fait, c’est une trentaine de personnes qui travaillent sur le plateau. Il y a trois équipes en place : celle de Loto-Québec, les gens de TVA et les vérificateurs de la firme Deloitte.
Pendant cette année à animer La Poule ensemble, quel a été votre moment le plus touchant?
J.H. : Depuis que j’anime avec Sébastien mon moment le plus touchant a été sa première émission. Il a donné le gros lot, quelle chance ! L’émotion était vraiment palpable.
S.B. : Un couple m’avait mentionné en entrevue qu’il avait comme rêve de déposer une mise de fonds pour une maison. Lorsque j’ai ouvert l’enveloppe, j’ai découvert le gros lot. Quand j’ai aperçu les mots gros lot, ça s’est bousculé dans ma tête pendant une demi-seconde, et j’ai dit : « Il n’y a pas de chiffres, mais il y a des lettres! » On a reçu des nouvelles quelques mois plus tard et ils ont effectivement acheté une maison. Ça me touche vraiment qu’ils aient réalisé leur rêve!
Après avoir gagné un gros lot de 500 000$, l’émotion est à son comble!
Publiée par La Poule aux oeufs d’or sur Jeudi 18 avril 2019
Comment gérez-vous vos émotions lorsque la tension est à son comble? Que le niveau d’énergie, de plaisir et d’effervescence est dans le tapis?
S.B. et J.H. : Aucune gestion… on la vit! Mais il faut être là pour nos gagnants et garder un certain contrôle.
Vous vous retenez?
S.B. : Moi, je suis all out!
Quel est l’avantage d’animer à deux?
S.B. et J.H. : Du fun et une complicité. On est observateur de l’un et de l’autre. Ça vient simplement bonifier l’expérience selon nous.
Julie, quel est ton premier souvenir en lien avec La Poule?
Moi, ma mère est une grande fan de La Poule. La télé était toujours ouverte lors de l’émission. J’avais 10 ans quand ç’a commencé et je me souviens clairement des décors. On choisissait chacune un œuf, ma mère et moi, et on l’écoutait jusqu’à la fin pour voir où était caché le gros lot.
Sébastien, qu’est-ce qui a changé dans ta vie depuis que tu animes La Poule?
Quand j’ai pris la coanimation de La Poule, les gens me disaient : « Prends soin de La Poule et aussi de ta collègue, Julie ». C’est comme si on m’avait transmis un flambeau et qu’il ne fallait pas que le feu s’éteigne. Finalement, j’ai plus de plaisir que je pensais. Mon plus grand plaisir, c’est de voir le côté touchant, vrai, de voir que des vies qui peuvent changer. J’ai le beau rôle : je donne de l’argent en étant la courroie de transmission. J’ai vraiment du plaisir et ça paraît!
En quoi est-ce différent d’animer La Poule par rapport à une autre émission?
S.B. : Ce qu’il y a de particulier, ce sont les gagnants. Chaque semaine, Julie et moi, on doit mettre les gagnants à l’aise, les encadrer dans l’univers de la télévision. C’est une véritable téléréalité! S’ils sortent et nous disent que c’était l’fun, c’est mission accomplie pour nous.
J.H. : Tout à fait!
Sébastien, tu mènes plusieurs projets d’animation en simultané (Le retour de Mitsou et Sébastien à Rythme 105.7 FM, Coups de food à Zeste, etc.). Julie, tu as quatre enfants âgés de moins de 10 ans, en plus de gérer des restaurants McDonald’s et ta carrière. Comment faites-vous pour garder votre énergie?
S.B. : C’est naturel, c’est mon caractère. Je pense que je suis un gars qui a le gène du bonheur. Je crois qu’on se ressemble beaucoup là-dessus, Julie et moi.
J.H. : Je pense que quelque part, on est deux hyperactifs, et c’est positif ainsi! Moi, quand j’étais jeune, le médecin avait dit à ma mère : « Fais-lui faire du sport pour la brûler. » C’est vraiment en moi. En passant, Sébastien, le gène du bonheur, c’est mon expression à moi!
Julie, tu as maintenant 12 saisons de La Poule derrière toi. Quel constat fais-tu après toutes ces années?
Le changement de formule vers la coanimation s’est bien inscrit dans une continuité. Pour célébrer les 25 ans de La Poule, j’avais déjà le rôle de mettre le gagnant de l’avant en le passant en entrevue. Ça s’est bien imbriqué. Le gros changement, ç’a été la coanimation. Quand les gens disent : « Vous avez une belle énergie, une belle chimie ensemble », bien ça ne s’invente pas. Ça s’est fait naturellement.
Quel est votre plus grand défi quand vous animez La Poule?
S.B. et J.H. : S’adapter. Avoir une approche personnalisée pour chaque participant. C’est du vrai monde. Notre rôle est de les chouchouter!
Si vous gagniez le gros lot de La Poule, quel rêve réaliseriez-vous?
S.B. et J.H. : Partir en voyage avec nos enfants.
S.B. : Je rêve de vivre un safari à travers les yeux de son fils.
J.H. : Je partirais pour un long voyage de six mois.
Prochain rendez-vous de La Poule aux œufs d’or : ce jeudi à 19 h 30, sur les ondes de TVA.