La nourriture, c’est comme la mode. Tous les ans, les grandes tendances alimentaires se succèdent et ne se ressemblent pas.

Les chefs, des artistes, arrivent toujours à nous surprendre avec de nouvelles saveurs, de nouvelles textures et de nouveaux produits à découvrir.

 Pour les amateurs de bonne bouffe, voici cinq tendances à surveiller dans votre assiette.

1. Le terroir

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Locavorisme, cuisine du marché, aliments de saison… Toutes de bonnes expressions pour parler de la cuisine du terroir. Cette tendance lourde, véritable phénomène mondial, consiste à tenter d’éviter de manger des aliments qui proviennent du bout du monde et à se concentrer plutôt sur ce qui pousse, grandit et est produit ici. Ça tombe bien, le Québec regorge de merveilles.

Pour découvrir la cuisine du terroir québécois, il faut visiter l’une des régions les plus riches du Québec, qui est sans aucun doute Charlevoix, avec sa route des saveurs  qui ponctue chacune de nos visites. Le restaurant Le Charlevoix est sans contredit la « star » du coin et l’adresse tout indiquée pour découvrir la cuisine locale dans toute sa splendeur. Le chef Patrick Turcot nous propose un menu dégustation ou à la carte dans une magnifique salle à manger avec une vue panoramique sur le fleuve… Disons que ça ne fait pas trop pitié comme cadre.

2. La poutine à toutes les sauces

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Oh! la tendance n’est pas récente. Ça fait des années que tous les shacks à poutine de la province servent des poutines italiennes, des galvaudes, des frites sauce et d’autres déclinaisons de notre plat national. Mais, disons que depuis que Martin Picard, le chef du restaurant Au Pied de Cochon à Montréal, a revisité la poutine en y ajoutant du foie gras, le bal a été lancé. On est passé au next level. C’est comme un passage obligé, tous les chefs qui se respectent DOIVENT proposer leur version de la poutine :

Il y a même un restaurant à Montréal qui offre la poutine à volonté! C’est pas mêlant!

Le Casino du Lac-Leamy avec son Banco Bistro n’échappe pas à la tendance et propose pas moins de sept choix de poutines, dont la fameuse au poulet croustillant avec mayonnaise épicée, oignons verts et piments frits (Ay Caramba!) ou encore la poutine Le tout pour le tout, dans laquelle un kilo de frites maison est surmonté de plein de surprises telles que des rondelles d’oignon, des champignons sautés et de la viande effilochée. Wow! Juste WOW!

3. Les petits formats

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Ça a commencé par les restaurants de tapas à l’espagnole, il y a quelques années. Aujourd’hui, on dirait que tous les restaurants se mettent à proposer de petits formats à partager.

Pour honorer la tendance, Loto-Québec vient de lancer le plus mignon de tous les gratteux du monde : P’tit Gâteau.

Non mais, est-ce possible de ne pas tomber sous le charme d’un gratteux qui sent la vanille? Il a vraiment tout pour plaire : un gros lot de 10 000 $ et PAS UNE SEULE CALORIE.

Par ici, mon chéri!

4. Joël Robuchon

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Est-ce qu’un chef peut être une tendance à lui seul? Je ne sais pas, mais Joël Robuchon est tellement sur toutes les lèvres ces temps-ci qu’il mérite sa place au palmarès!

Robuchon est un chef plus grand que nature. En plus de toute la panoplie d’éloges et de prix que récoltent les grands chefs de ce monde, Robuchon, lui, a été sacré   « Cuisinier du siècle » en plus d’être le chef qui détient le plus d’étoiles Michelin de la planète et de l’histoire. Rien que ça.

Et si tout le monde en parle ces jours-ci, c’est que l’étoile filante de la gastronomie ouvrira bientôt un restaurant au Casino de Montréal… Je vous avertis, ce sera quelque chose. On pourra découvrir les grands classiques de sa cuisine, toujours montés au quart de tour, et aussi quelques exclusivités bien québécoises.

Oh que ce sera bon!

5. Les viandes d’exception

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J’aime trop la viande pour devenir végétarienne, mais j’aime aussi trop la viande pour en manger tous les jours. En fait, je n’exige que la meilleure! Si je ne veux pas passer mon loyer dans ma consommation carnivore, je préfère en manger moins, mais la manger mieux.

Pour les fois où j’en mange à la maison, mon meilleur conseil est de se trouver un bon boucher, et qu’il devienne un bon ami.

Et pour les fois où j’en mange au restaurant, je prends la peine de choisir des établissements qui accordent autant d’amour que moi à la bonne viande. L’un de ceux-là est le restaurant Arôme, qui est le seul de la région de l’Outaouais à avoir introduit les chicissimes viandes vieillies à son menu. Pour assurer un max de qualité, les pièces de bœuf arrivent tout doucement à maturité dans une chambre de vieillissement à température contrôlée. Résultat : une viande qui s’attendrit d’elle-même et un produit final un peu plus sucré que la moyenne, et beaucoup plus parfumé.

J’écris ces lignes et je salive… et je suis certaine d’avoir titillé le foodie en toi!

Bon, c’en est assez, je vais manger. Salut là!