Dominic Fugère

Directeur général, Grand Prix de Trois-Rivières

 

Q: Quel a été l’élément déclencheur de votre carrière dans le divertissement?

R: Ma carrière en événementiel est née de ma passion profonde pour le sport motorisé. J’ai fait mes débuts dans mon coin, à Sainte-Geneviève-de-Batiscan, en aidant des bénévoles qui organisaient une course de motocross chaque année, devenue par la suite un championnat national. J’ai ensuite œuvré quelque temps au Grand Prix de Trois-Rivières, à l’époque Players; c’est à ce moment-là que j’ai vraiment eu la piqûre. Par la suite, quand l’occasion s’est présentée, je n’ai pas hésité à revenir dans ma communauté, à Trois-Rivières, pour contribuer à élever le Grand Prix à un autre niveau.

Q: D’où est venue l’idée de cet événement, et pourquoi l’avoir implanté à Trois-Rivières?

R: À l’origine, c’est une bande composée de cinq gars un peu fous qui se sont dit : il y a des courses en pleine ville à Pau (en France), à Monaco, à Watkins Glen, à Long Beach, alors pourquoi pas chez nous, à Trois-Rivières? D’abord, il y a eu des courses dans les côtes à Saint-Étienne-des-Grès, des rallyes d’orientation sur l’île Saint-Quentin, puis des slaloms. Finalement, c’est devenu le circuit routier qu’on connaît aujourd’hui autour du Parc de l’exposition, où les voitures vrombissent depuis 1967. Puis, en combinant le circuit routier et la piste de terre battue de l’hippodrome, on a finalement pu accueillir l’année dernière le Championnat du monde de rallycross, une première en 45 ans.

Q: Qu’est-ce qui déclenche pour vous un moment divertissant pendant le Grand Prix?

R: Je suis un grand adepte de course automobile. Mon moment à moi, c’est quand je m’assois dans les gradins parmi la foule et que j’assiste à des dépassements spectaculaires. L’an dernier, avec la venue du Championnat du monde de rallycross, Patrick Carpentier est passé en finale en effectuant un dépassement remarquable semblable à celui qui lui a valu la victoire en 1994. À ce moment-là, je me suis mis à crier et j’ai ressenti un sentiment de fierté extraordinaire, entre autres parce que tout ça avait lieu durant le Grand Prix de Trois-Rivières.

Q: Qu’est-ce qui procure une expérience mémorable aux spectateurs?

R: Au Grand Prix de Trois-Rivières, le divertissement est d’abord et avant tout sportif. Cet aspect compétitif apporte une valeur particulière à l’événement, parce qu’on ne sait jamais comment ça va se terminer, ce qui est d’autant plus divertissant et captivant pour l’assistance. Je crois d’ailleurs que c’est ce qui attire chaque année plus de 150 000 personnes dans les gradins : elles veulent découvrir qui seront les gagnants.

Q: Comment les Rendez-vous Loto-Québec se sont-ils joints à vos commanditaires?

R: La Magie des Feux Loto-Québec dans le cadre du Grand Prix de Trois-Rivières est le meilleur moyen de remercier la communauté après deux grands week-ends de « festival ». Pour nous, c’était tout naturel d’accueillir Loto-Québec au sein de notre événement afin de récompenser les citoyens pour leur générosité, qui nous permet chaque année de recevoir des milliers de personnes dans leur ville pour le Grand Prix.

Q: Pourquoi le divertissement est-il si important dans notre tissu social (pour la société québécoise)?

R: C’est très important. L’événementiel, c’est comme le rayon des jouets. C’est-à-dire que les gens sont là pour avoir du plaisir et que les choses sont prises moins au sérieux. Par contre, les gens viennent aussi passer chez nous leurs moments les plus précieux. L’été compte seulement huit week-ends, et ils nous en consacrent deux…

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