Quand tu penses aux événements commandités par Loto-Québec, tu penses sûrement aux spectacles, aux artistes, à la bonne bouffe et aux attractions. Mais les festivals, ce sont aussi et surtout des gens dévoués qui y travaillent pour qu’on en reparte avec d’excellents souvenirs. La série Créateurs d’émotions, à la rencontre des bénévoles, te propose des portraits de bénévoles aussi passionnés qu’attachants.
Cette semaine, on va à la rencontre de Marie, bénévole au FMG.
Marie est retraitée de Statistiques Canada. Elle a commencé à faire du bénévolat en parallèle de sa carrière dans la fonction publique fédérale, enrichissant ainsi son quotidien depuis maintenant 29 ans. Ses débuts dans le bénévolat coïncident d’ailleurs avec sa première expérience au Festival des montgolfières de Gatineau, maintenant connu sous le nom de FMG. Elle a eu la piqûre instantanément.
« C’est vraiment une bonne école de la vie. Je ne pense pas que je serais la personne que je suis aujourd’hui si je n’avais pas fait de bénévolat. C’est une façon de vivre, ça occupe le moral, ça change les idées, et ç’a toujours été un must dans ma vie. »
Suivre les traces de son mari
Marie raconte son histoire animée par une flamme bien vivante. Et il s’agit ici d’une affaire de couple. C’est en voyant son mari Jean-Pierre s’impliquer au FMG qu’elle a décidé, l’année suivante, de donner son nom comme bénévole. Voilà une belle occasion de passer la fin de semaine avec mon conjoint, tout en profitant du festival gratuitement, s’est-elle dit.
« J’ai commencé comme simple bénévole dans les cuisines. J’adorais ce que je faisais et je me suis vite rendu compte que l’implication me procurait un si grand bien que le bracelet qui me donnait accès au festival n’avait plus autant d’importance. Je voyais davantage ma participation comme un défi valorisant qui me faisait sentir utile pour quelqu’un. »
Un défi en crescendo
Auparavant, Marie donnait environ 12 heures de son temps lors de la fin de semaine du FMG. Aujourd’hui, elle s’implique à longueur d’année pour assurer le succès de l’événement et elle gère de 1 600 à 1 800 bénévoles sur le terrain pendant le festival.
« Au fil du temps, mes tâches ont augmenté, le défi a grandi et je me suis impliquée davantage. Au bout de quatre ans, j’ai remplacé la responsable du comité des bénévoles. Puis, j’ai pris place au sein du conseil d’administration et du comité organisateur avec mon mari, Jean-Pierre. »
Couronnée pour son implication
Chaque année, le prix Jean Boileau vise à souligner le travail d’exception et l’implication d’un aérostier, d’un bénévole ou d’un membre du comité organisateur du FMG. C’est en couple que Marie et Jean-Pierre ont obtenu le prix lors de la 32e édition du festival.
« C’est un couple très investi, autant sur le terrain qu’en amont, dans l’organisation. Cette nomination coup de cœur a été recommandée par le fondateur du FMG, Jean Boileau, de concert avec l’organisation, parce que c’est une belle démonstration de l’implication familiale. C’est une tendance forte qui représente de plus en plus l’avenir du bénévolat! », a souligné Sandra Cloutier de la direction générale du festival. »
Une passion qui traverse le temps
Marie a une longue liste d’implications sociales à son actif. Outre sa participation au FMG, elle a généreusement donné de son temps à la Gatineau Loppet, aux Championnats canadiens de ski et au Ski Tour Canada, en plus de s’impliquer dans le club optimiste de Gatineau et dans l’événement Les rêves de Monique de la Fondation Santé Gatineau.
« J’ai commencé par le FMG et j’ai toujours continué de m’impliquer par la suite. Quand on aime ça, on ne peut plus s’en passer. On s’habitue, puis on organise même nos horaires et nos repas en fonction du bénévolat. »
Des souvenirs plein la tête
Lorsqu’on a voulu connaître son moment le plus mémorable, Marie a tout de suite admis que c’était impossible d’en trouver un seul. De toutes les éditions auxquelles elle a pris part, elle garde une tonne de souvenirs et y a fait autant de rencontres marquantes. « Je pourrais vous en parler pendant des heures! », blague-t-elle. Elle se souvient entre autres d’une envolée magique en montgolfière, mais c’est en riant qu’elle a renchéri avec une anecdote survenue dans ses premières années de bénévolat.
« À la fin du festival, on doit vider le gros camion réfrigéré de 53 pieds, qui contient toute la nourriture pour la fin de semaine. Cette fois-là, tous les bénévoles ont décidé d’y entrer en même temps et par le même côté. Le charmant camion a failli basculer… J’ai eu une peur bleue, et plus personne n’entre dans le camion maintenant, croyez-moi. »
L’organisation : une « famille » unie
Marie a été claire : tant que sa santé le lui permettra, elle s’impliquera au FMG. Elle y tient mordicus.
« On est une grosse famille tissée serrée. On se sent appréciés, respectés et, surtout, importants. »
Tu pourras croiser Marie et ses collègues bénévoles lors de la 34e édition du FMG, qui se tiendra du 2 au 4 septembre!